Recrutements complexes dans le contexte sécuritaire
Le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) fait face à un manque de personnel médical qualifié dans plusieurs secteurs tels que les sages-femmes et les gynécologues-obstétriciens.
La plus grande maternité de France, à savoir le Centre Hospitalier de Mayotte, rencontre des tensions croissantes sur les effectifs paramédicaux et médicaux. Tandis que d’un autre côté, le nombre de naissances ne cesse de croître. De fait, plusieurs patientes viennent sans un suivi de grossesse régulier avant l’accouchement.
Ainsi, le recrutement de personnel de santé qualifié devient un impératif pour offrir une prise en charge réglementaire. Le Dr. Serhal, responsable du service gynéco-obstétrique du CHM, insiste sur la nécessité d’embaucher du personnel médical expérimenté, notamment formé à l’obstétrique. Néanmoins, ces recrutements sont de plus en plus difficiles, notamment dans le contexte sécuritaire qui règne sur l’île.
Sages-femmes attendues en janvier
Le recrutement de sages-femmes demeure une priorité pour pallier le manque dans les maternités de Mayotte. Début 2024, près de 20 sages-femmes sont attendues, suivies d’une quinzaine au mois de février. Le Dr. Serhal évoque la nécessité de trouver des voies et moyens pour assurer la qualité des services. La crise de l’eau qui sévit actuellement sur l’île contribue aussi à rendre Mayotte moins attrayante pour les praticiens métropolitains. Et ce, malgré les efforts déployés par la Direction du CHM et l’ARS de Mayotte.