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Conférence de la CEA : l’IA dans le développement économique

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Conférence de la CEA : l’IA dans le développement économique

L’IA est au centre de la 56ᵉ session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Les discussions s’intensifient sur le potentiel de transformation de l’intelligence artificielle (IA) pour façonner l’avenir économique du continent.

Explorer l’impact économique de l’IA

L’ordre du jour de la conférence est fortement axé sur la manière dont l’IA peut être exploitée pour favoriser la croissance économique en Afrique. Malgré l’enthousiasme suscité par les promesses de la technologie, des inquiétudes sont soulevées quant au manque d’infrastructures et de cadres réglementaires nécessaires pour soutenir efficacement le déploiement de l’IA.

Mme Baratang Miya, déléguée sud-africaine, souligne les défis tels qu’un approvisionnement électrique incohérent, qui peut entraver l’application des technologies d’IA. Néanmoins, le consensus parmi les participants était optimiste, reconnaissant le potentiel de l’IA pour stimuler le développement, améliorer la productivité et rationaliser l’efficacité au sein des économies africaines.

Selon la carte actuelle du marché de l’IA, l’Afrique abrite environ 2 400 entreprises spécialisées dans l’IA, dont la majorité (66 %) est située dans quatre pays : Afrique du Sud, Nigeria, Égypte et Kenya.

Répondre aux besoins en matière d’infrastructure et de réglementation

Le ministre des Finances, du Développement économique et de la Promotion des investissements, le professeur Mthuli Ncube, souligne l’importance de données accessibles et précises pour les plateformes d’IA, ainsi que la nécessité d’investissements solides dans les infrastructures TIC. Avec une pénétration relativement élevée de la téléphonie mobile en Afrique, les bases nécessaires à la diffusion de solutions basées sur l’IA existent, bien que de manière inégale à travers le continent.

En outre, l’établissement d’un environnement réglementaire solide, comprenant des lois sur la protection des données et la vie privée, est jugé essentiel pour atténuer les risques et garantir que les technologies d’IA servent le bien public sans porter atteinte aux libertés individuelles.

Promesse de l’IA pour l’Afrique

Malgré les obstacles, les avantages de l’intégration de l’IA dans les stratégies économiques de l’Afrique sont évidents. De l’amélioration de l’agriculture grâce à l’analyse prédictive à l’amélioration de l’éducation et des soins de santé grâce à des outils personnalisés basés sur l’IA, la technologie promet de réduire l’écart de développement entre l’Afrique et les régions plus industrialisées. En se concentrant sur les résultats positifs et en gérant les risques associés grâce à une réglementation prudente, l’IA pourrait en effet être un catalyseur d’une croissance et d’une prospérité sans précédent sur tout le continent.

L’attention est donc braquée sur le rôle de l’IA non seulement dans la promotion du développement économique, mais également dans la garantie de la sécurité alimentaire et de la durabilité pour l’avenir de l’Afrique. Les discussions à la CEA ouvrent la voie à un débat plus large sur l’exploitation de la technologie pour élever les nations, démontrant une détermination collective à adopter l’ère numérique pour le bien de tous les Africains.

Selon les données actuelles, l’Afrique du Sud est désignée comme le principal pays en matière d’investissement dans l’IA en Afrique avec plus de 726 entreprises, suivi par le Nigeria avec 456 entreprises. En Afrique de l’Est, le Kenya arrive en tête avec 204 entreprises, tandis que la Tanzanie et l’Ouganda comptent tous deux 44 entreprises.

L’IA dans les statistiques africaines

De nombreux pays africains reconnaissent le potentiel de l’IA pour améliorer la collecte, l’analyse et la prise de décision des données. Les organisations et partenariats internationaux apportent également leur aide à cet égard. Cependant, il n’existe pas de réponse universelle.

L’adoption de l’IA en Afrique est limitée, à quelques exceptions près, comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Éthiopie, le Kenya, le Zimbabwe, le Togo, la Libye et le Ghana qui adoptent activement l’IA. De nombreux pays africains ne disposent pas des éléments essentiels à l’adoption des technologies, notamment des infrastructures, des écosystèmes de données, de l’éducation et des systèmes de gouvernance.

Dans le domaine de la télédétection, les technologies satellitaires sont utilisées pour exploiter les données sur l’agriculture, surveiller l’expansion urbaine et surveiller les schémas de déforestation. Grâce à l’Internet des objets (IoT), nous assistons à l’utilisation d’appareils pour capturer des données en temps réel sur des ressources comme l’eau, promouvant ainsi les initiatives de conservation. Il existe actuellement plus de 30 communautés de développeurs d’IA en Afrique. De nombreuses universités africaines proposent également des diplômes ou des spécialisations en IA. L’Afrique compte plus de 2 400 organisations d’IA opérant dans plusieurs secteurs, notamment la santé, le bien-être, le fitness, l’agriculture, la formation juridique et les assurances.

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