Protéger l’environnement et les protocoles d’accord internationaux
La plupart des hydrofluorocarbures (HFC), couramment utilisés dans les secteurs de la réfrigération, de la climatisation et de la fabrication, ont un potentiel de réchauffement climatique élevé.
La plupart des hydrofluorocarbures ont des effets néfastes sur la couche d’ozone et sur la population en général. Par conséquent, la préparation du Plan de mise en œuvre de Kigali (KIP) est une étape importante vers la réduction progressive des HFC. C’est ce qu’a souligné le Ministre de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Kavi Ramano, le 14 mars, lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier sur le KIP à Port-Louis.
Depuis 1992, l’île Maurice s’est engagée dans la réduction progressive de la production et de la consommation de substances appauvrissant la couche d’ozone, notamment les chlorofluorocarbures (CFC) et les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), dans le cadre du Protocole de Montréal. En 2019, le pays a ratifié l’Amendement de Kigali et des efforts substantiels ont été déployés, avec l’aide de partenaires locaux et internationaux, pour déployer des technologies alternatives et adopter des pratiques durables, notamment dans les secteurs de la réfrigération et de la climatisation.
À cet égard, il a souligné que l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal en 2016 servira de feuille de route globale pour réduire les niveaux de HFC de 10 % d’ici 2029, de 30 % d’ici 2035, de 50 % d’ici 2040 et de 80 % d’ici 2045. Le gel de la production et de la consommation est prévu à partir de 2024.