Réponse à l’alerte mondiale à l’épidémie de choléra

Le ministère de la Santé exprime sa préoccupation face à l’augmentation du nombre de cas de choléra dans le monde, signalée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans un communiqué de presse publié hier, le ministère déclare que, en raison du grand nombre d’épidémies et de leur expansion géographique, ainsi que de la pénurie de vaccins et d’autres ressources, l’OMS continue d’évaluer le risque au niveau mondial comme étant très élevé.

La Région africaine de l’OMS reste la zone la plus touchée, avec 17 pays signalant des cas de choléra entre le 1ᵉ janvier et le 15 décembre 2023. Six pays sont classés comme étant en crise aiguë : République démocratique du Congo, Éthiopie, Mozambique, République-Unie de Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Ce mois-ci, les Comores, un pays insulaire de l’océan Indien, ont également signalé une épidémie de choléra, selon le communiqué. « À ce jour, les Seychelles n’ont signalé aucun cas de choléra. Compte tenu de la situation mondiale, de la proximité et de l’interaction des Seychelles avec le continent africain ainsi qu’avec le continent asiatique, le pays reste exposé au risque d’avoir des cas importés de choléra », affirme le ministère.

Le ministère de la Santé renforce sa surveillance et sa préparation pour détecter, isoler et traiter tout cas de choléra afin d’éviter une nouvelle propagation. Le choléra est une maladie virale transmise par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. La plupart des personnes infectées par la bactérie du choléra ne développent aucun symptôme. Il faut entre 12 heures et cinq jours pour qu’une personne présente des symptômes.

Plus de 95 % de la population des Seychelles ont accès à un approvisionnement en eau traitée et à un assainissement adéquat. Le ministère de la Santé appelle la population à être vigilante et à veiller à continuer de pratiquer une hygiène stricte.