Les infrastructures actuelles ne satisfont pas aux exigences
Le manque d’infrastructures scolaires demeure une préoccupation majeure. Même les écoles publiques ne seraient pas équipées de suffisamment de salles de classe. Il est nécessaire que nous travaillions en demi-journée, un cours le matin et un autre l’après-midi, en raison de la pénurie de place, affirme un enseignant.
Les infrastructures actuelles ne satisfont pas aux exigences. « De plus en plus de parents font l’inscription de leurs enfants dans des écoles publiques », affirme un directeur d’une école publique à Antananarivo. Ce n’est pas mieux dans les zones isolées, où des élèves s’accumulent dans une petite salle de classe, s’installent par terre et étudient à l’air libre. Ces conditions ne favorisent pas d’excellents résultats scolaires.
En raison d’un emploi du temps restreint, il est compliqué de finir le programme scolaire. Malgré la fin du programme, les élèves sont susceptibles de ne pas saisir les leçons, car le manque de temps ne permet pas de travailler assez sur les exercices, qui sont pourtant indispensables. Un autre professeur soutient que les élèves ne se concentreront pas dans de telles conditions. Ces dernières années, le gouvernement a déployé des investissements importants dans la construction de salles de classe.
Il y a eu la construction de huit cents salles de classe dans des zones éloignées où les infrastructures scolaires étaient insuffisantes. Cela est réalisé grâce au partenariat mondial de l’éducation (GPE) et à la Banque mondiale. Étant donné ces affirmations d’enseignants, les infrastructures mises en place ne sont pas encore adéquates.