Consolider le domaine de l’écotourisme et d’autres activités
La Grande île commence une campagne de plaidoyer pour accroître l’aide qu’elle reçoit du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). La présence du PDG du FEM dans le pays permet donc à l’État de faire appel à son lobbying.
Il s’agit d’un financement de 100 millions USD, soit la moitié de ce qu’il a obtenu au cours des trente écoulées. Madagascar souhaite recevoir ce financement pour le 9e cycle de financement du Fonds pour l’environnement mondial, qui s’étend de 2026 à 2030. Le gouvernement a exprimé à deux reprises cette volonté d’obtenir une enveloppe plus importante pour le prochain cycle de financement. La première fois a eu lieu au palais d’État d’Iavoloha et la seconde a eu lieu en marge de la cérémonie d’ouverture du Dialogue national du 8e cycle de programmation du FEM, au Novotel d’Alarobia.
Le passage du patron du FEM au pays permet donc à l’État de commencer officiellement son plaidoyer. Carlos Manuel Rodriguez, Président directeur général (PDG) du FEM, a été persuadé par Madagascar d’assister au Dialogue national d’Alarobia. La Grande île joue un rôle essentiel dans le financement du FEM en Afrique. Investir des ressources financières dans la gestion et la préservation de ses zones protégées.
Il est essentiel d’augmenter l’enveloppe du FEM afin de répondre aux nouveaux défis liés à la préservation de l’environnement. Cela concerne la capacité à faire face au changement climatique et l’objectif de faire de la nature un moteur du développement économique à la fois au niveau local et national.
Les projets d’affectation des fonds sont également mis en avant par l’administration Rajoelina afin de persuader le FEM d’accroître son financement. Lors de la réunion d’hier, le président a exprimé son désir de consolider le domaine de l’écotourisme et d’autres activités. Cela contribuera à accroître les revenus des familles qui vivent à proximité ou dans les zones protégées.