Favoriser les échanges entre les banques
Selon la Banky foiben’i Madagasikara (BFM), les prêts interbancaires sont de plus en plus intensifs. Au cours du premier trimestre de 2024, le montant des transactions entre les banques a progressé de 80 %. C’est ainsi que la BFM rapporte dans son dernier bulletin qu’elle vient de diffuser.
Selon la BFM, la révision à la hausse du coefficient des réserves obligatoires (RO) a principalement soutenu ces échanges de liquidité entre les banques. Les banques doivent fournir un certain nombre de dépôts non rémunérés auprès de l’autorité monétaire, conformément aux RO. Ce système est mis en œuvre par la BFM pour limiter une quantité spécifique de liquidités bancaires qui pourrait entraîner une création monétaire excessive.
La BFM avait également encouragé les échanges entre les banques en publiant le taux de référence des marchés Taha. Depuis le 7 février 2024, cette mesure fait partie du nouveau cadre de politique monétaire visant à cibler les taux d’intérêt. Au premier trimestre, Taha a joué un rôle essentiel dans la transparence du marché et dans la fluidification des transactions entre les banques.
La mise en place du Taha vise à favoriser les échanges entre les banques. C’est la raison pour laquelle ce taux de référence entre les banques est beaucoup plus avantageux que les taux des instruments de facilités permanentes de la BFM. Par exemple, la Banque centrale affiche actuellement un FDD de 11,5 % et un FPM de 9,5 %. Tandis que le taux de Taha pour les transactions entre banques, que ce soit pour le dépôt ou l’emprunt, était de 10,5 % le 22 août.
Sur les treize banques territoriales, onze d’entre elles ont continuellement été actives sur le marché interbancaire. Trois d’entre elles se sont présentées exclusivement comme prêteuses et trois autres comme emprunteuses. Alors que cinq banques se trouvaient alors des deux côtés, en fonction de la journée.