Vers une formation touristique plus moderne et compétitive
L’Institut National du Tourisme et de l’Hôtellerie (INTH) entre dans une nouvelle ère. Les travaux de modernisation de ses infrastructures vont enfin débuter, après plusieurs années de préparation et un retard causé par la pandémie de COVID-19.
Ce projet est soutenu par la France, à travers l’Agence Française de Développement (AFD), et marque une étape importante dans le renforcement du secteur du tourisme à Madagascar.
Lors du lancement du chantier, l’Ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a souligné trois objectifs majeurs. « D’abord, il s’agit de dynamiser le tourisme et de renforcer l’attractivité de Madagascar, une île aux richesses naturelles, culturelles et humaines exceptionnelles », a-t-il déclaré. Le Diplomate a aussi insisté sur l’importance de former les jeunes aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie pour améliorer leur employabilité, aussi bien à Madagascar que dans la région de l’océan Indien et en Afrique australe.
Enfin, Arnaud Guillois a salué ce projet comme un nouvel exemple fort de la coopération franco-malgache. Ce dernier a remercié les partenaires impliqués : le Ministère du Tourisme, le Ministère de la Formation professionnelle, l’INTH, l’ONTM, l’IECD et bien sûr l’AFD. « C’est un travail collectif », a-t-il conclu.
Créé en 1991, l’Institut joue un rôle essentiel dans la formation des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. L’INTH propose des formations diplômantes, qualifiantes et continues, tout en accompagnant les acteurs du secteur dans l’amélioration de leurs compétences.
Le projet de modernisation vise à renforcer ce rôle. Deux conventions ont été signées avec l’AFD. La première, conclue en juillet 2019 avec l’ONTM, prévoit un financement de 2 millions EUR pour réhabiliter et étendre les locaux, construire un internat et acheter des équipements modernes.
La deuxième convention, signée avec l’IECD, prévoit un appui technique pour réviser les programmes de formation, former les formateurs, créer de nouveaux outils pédagogiques, et développer des activités génératrices de revenus pour l’établissement.