Un partenariat renforcé pour protéger les océans

Le 9 juin 2025, le Président des Comores, Azali Assoumani, a été reçu par le Président français Emmanuel Macron.

Cet échange a permis de renforcer les relations entre la France et les Comores, avec un accent particulier sur la protection des océans et la justice climatique. Un accord international sur la biodiversité en haute mer a été soutenu, visant à préserver les zones marines situées au-delà des eaux territoriales.

Au cours de la rencontre, la question de Mayotte a également été abordée. L’Union des Comores maintient sa position, fondée sur la légalité internationale et la souveraineté nationale, concernant cette île.

Le traité sur la haute mer, signé en 2023, s’applique aux océans situés au-delà des zones économiques exclusives des États, qui s’étendent jusqu’à 200 milles nautiques des côtes. Ce texte permettra la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans ces zones internationales, y compris les fonds marins et leur sous-sol. Pour entrer en vigueur, 60 ratifications sont nécessaires, alors que 32 pays et l’Union européenne ont déjà signé.

La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc3), organisée à Nice jusqu’au 13 juin, réunit 63 chefs d’État et de gouvernement. L’interdiction du chalutage de fond et le renforcement de la protection des aires marines protégées figurent parmi les priorités. L’objectif est de solidifier la conservation des océans et de leurs ressources d’ici 2030.

Selon les ONG, la santé des océans reste fragile : la température à la surface de la mer a atteint un record en 2024, la pollution plastique s’élève à 11 millions de tonnes chaque année, et près de 38 % des stocks de poissons sont surexploités. Ces défis menacent les écosystèmes marins et les populations côtières.