Le Bureau  prend un nouveau départ

En 2010, le Bureau géologique des Comores (Bgc) a vu le jour pour encadrer l’exploitation et la gestion des ressources naturelles, comme les hydrocarbures, la géothermie et les minerais.

Ce  29 septembre, l’institution a célébré la première année de direction de Nakib Ali Mhoumadi, qui a redressé ses finances et modernisé ses activités.

La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du Bgc et a rassemblé Ousseine Abdoulfatah, Secrétaire Général du Ministère de l’Énergie, des Mines et des Hydrocarbures, les responsables du bureau et une soixantaine d’agents.

Lors de son discours, Soulé Mady M’Dahoma, SG de l’organisation a rappelé le rôle stratégique du bureau dans la supervision des ressources naturelles du pays.

À son arrivée, le Directeur a trouvé un budget presque vide et une dette de plus de 31 millions de francs comoriens (74 000 USD). « En l’espace de douze mois, 95 % de cette dette a été remboursée et les salaires sont désormais versés régulièrement le 25 de chaque mois », a expliqué le SG.

Sous sa direction, le Bgc a obtenu 26 millions USD  auprès de la Banque africaine de développement pour le projet de géothermie du Karthala. La subvention publique a augmenté, tandis qu’une mutuelle de santé et un régime de retraite ont couvert l’ensemble du personnel. Le laboratoire fonctionne désormais pleinement, le siège a reçu des rénovations et la connexion internet a permis un travail plus efficace.

Pour l’avenir, le Bgc prévoit de renforcer la formation du personnel, finaliser la cartographie nationale et acquérir un camion de forage pour faciliter l’accès à l’eau potable. La relance du secteur pétrolier progresse grâce à un projet en discussion avec la société norvégienne Tgs. Des antennes régionales et la conférence ArGéo en 2026 figurent également parmi les priorités.