Le Nigeria, première économie d’Afrique, a publié des chiffres encourageants pour son produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre 2025, affichant une croissance de 4,23% en glissement annuel. Ce résultat témoigne d’une amélioration continue de l’activité économique dans un contexte régional et mondial complexe.
Un redressement économique soutenu
Cette croissance de 4,23% représente une nette accélération par rapport aux trimestres précédents, signalant un redressement robuste. Plusieurs secteurs clés ont contribué à cet essor, notamment l’agriculture, l’industrie et les services. La diversification économique engagée par le gouvernement semble porter ses fruits en réduisant la dépendance excessive aux hydrocarbures.
Les secteurs moteurs de la croissance
- Agriculture : Le secteur agricole a bénéficié de meilleures conditions climatiques et d’initiatives gouvernementales pour augmenter la productivité, favorisant ainsi la croissance rurale et la sécurité alimentaire.
- Industrie : Une reprise de la production manufacturière, stimulée par la demande intérieure, a renforcé le poids de l’industrie dans le PIB.
- Services : Le secteur des services, notamment la finance, les télécommunications et le commerce, continue d’être un moteur essentiel, soutenant la dynamique économique urbaine.
Défis persistants et perspectives
Malgré cette croissance, le Nigeria fait face à plusieurs défis, notamment l’inflation élevée, le chômage et les tensions sécuritaires dans certaines régions. Ces facteurs pourraient freiner la pleine réalisation du potentiel économique. Cependant, les autorités restent engagées dans la mise en œuvre de réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires, attirer les investissements étrangers et renforcer les infrastructures.
Conclusion
La progression de 4,23% du PIB au deuxième trimestre 2025 est un signe positif pour le Nigeria, confirmant la résilience de son économie face aux chocs externes. Pour maintenir cette trajectoire, un effort soutenu dans la diversification, la stabilité politique et la lutte contre les inégalités sera nécessaire afin de transformer cette croissance en développement durable et inclusif.