Lors des Assemblées annuelles 2025 de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 26 au 30 mai à Abidjan, Akinwumi Adesina a présenté son bilan à l’occasion de la fin de son deuxième mandat, qui s’achève le 31 août 2025.
Bilan d’Akinwumi Adesina à la tête de la BAD
Sous la présidence d’Adesina depuis 2015, la BAD a connu une transformation profonde, renforçant son rôle de moteur du développement africain et amplifiant la voix du continent dans la finance mondiale.
Il a mis l’accent sur la mobilisation des ressources africaines pour favoriser la transformation structurelle du continent, conformément au thème de ces Assemblées : « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ».
Adesina a également défendu la réforme de l’architecture financière mondiale pour mobiliser davantage de ressources au bénéfice de l’Afrique.
Malgré les progrès, il reste des défis majeurs. Notamment la pauvreté persistante touchant environ 700 millions d’Africains, les impacts du changement climatique, et la nécessité de diversification économique et de renforcement de la résilience financière.
Adieux et perspectives
Ces assemblées marquent la fin d’une ère avec le départ d’Adesina. Il laisse une institution renforcée mais confrontée à un environnement mondial complexe, marqué par des tensions protectionnistes et des enjeux climatiques.
L’élection de son successeur, parmi cinq candidats, est un moment clé qui déterminera la capacité de la BAD à poursuivre son rôle de catalyseur de progrès pour l’Afrique dans un contexte géopolitique et économique en mutation. Adesina a souligné la nécessité pour la BAD de rester agile, inclusive et innovante face aux défis à venir.
En résumé, Akinwumi Adesina fait ses adieux en laissant un bilan de transformation institutionnelle et d’amplification du rôle de la BAD dans le développement africain, tout en appelant à relever les défis futurs avec un leadership renouvelé.