Le Kenya manifeste un vif intérêt pour capitaliser sur l’expérience marocaine en matière de de lutte contre la cybercriminalité. Lors d’une rencontre récente à Nairobi, le procureur général kényan Renson Ng’onga a souligné les avancées significatives réalisées par le Maroc dans ce domaine. Il a exprimé la volonté du Kenya d’approfondir cette coopération afin de renforcer ses capacités de répression des crimes électroniques transnationaux.
Un cadre formel de coopération et des échanges techniques intensifiés
Cette coopération s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’accord signé en 2023 entre les parquets du Kenya et du Maroc. Les échanges portent sur :
- Une assistance technique
- La mise en œuvre de programmes de formation commune
- L’échange des meilleures pratiques judiciaires
Les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration, notamment à travers la formation continue des membres des parquets et le partage d’expertises en criminalistique numérique.
Des objectifs communs pour une justice efficace
Au-delà de la cybercriminalité, la coopération bilatérale vise également à lutter contre la criminalité organisée transnationale, la corruption et les infractions économiques. Cette alliance stratégique entre le Maroc et le Kenya est considérée comme un levier essentiel pour consolider la réforme du secteur judiciaire et pour mieux combattre la criminalité transfrontalière dans la région.
Un partenariat mutuellement bénéfique et durable
L’ambassadeur du Maroc au Kenya et au Soudan du Sud, Abdelrazak Laasel, a réaffirmé l’engagement du Maroc à soutenir cette dynamique à travers un partenariat actif et bénéfique pour les deux pays. Les échanges techniques et les efforts conjoints doivent viser à un renforcement durable des capacités des institutions chargées de la justice et de la sécurité numérique. Cela contribue ainsi à un environnement plus sécurisé pour les citoyens et les entreprises.