Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), initialement prévu le 9 août 2025 à Bangui, en République centrafricaine, a été reporté au mois de septembre 2025 à la demande du Gabon. Ce report vise à garantir la présence effective de tous les dirigeants membres pour traiter les dossiers stratégiques de la région.
Une décision motivée par le calendrier diplomatique
La date initiale du 9 août 2025 coïncidait notamment avec la Journée nationale du drapeau au Gabon, une célébration hautement symbolique à laquelle le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema souhaitait participer personnellement plutôt que d’être simplement représenté. De plus, le mois d’août est marqué par plusieurs fêtes d’indépendance dans plusieurs États africains, rendant la mobilisation complète des chefs d’État difficile. Le report permet ainsi une meilleure disponibilité des dirigeants.
Communication et transmission de la demande
La requête de report a été formalisée par le président Oligui Nguema via la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon, et adressée au président en exercice de la CEMAC, Faustin-Archange Touadéra.
Enjeux et attentes du sommet reporté
Le sommet de septembre 2025 devrait aborder plusieurs sujets clés pour la sous-région, notamment :
- Le renforcement de l’intégration économique au sein de la CEMAC
- La libre circulation et le commerce intra-régional
- La réforme monétaire et la stabilité financière
- L’attractivité des investissements
- La passation de la présidence tournante entre la République Centrafricaine et le Congo
Ces discussions sont attendues dans un contexte économique délicat, avec un besoin urgent de réformes pour garantir la stabilité macroéconomique et assurer un soutien budgétaire international, notamment du FMI.
